C’est Marguerite, la grand-mère d’Albin qui commence à élever des oies. Avec son mari, ils s’installent à la ferme d’Andrevias. C’est elle qui gave, découpe, transforme et met en conserves. Puis elle vend tout en direct, à son réseau : des connaissances, des gens de passage, les amis des amis… Elle produit environ 50 à 60 oies par an.
En 1975, Guy, le fils de Marguerite, reprend la ferme, et s’installe avec Isabelle. À la fin des années 80, la demande et la production d’oies augmentent, alors ils remplacent les prairies par des noyers, jusqu’à 10 hectares.
Albin se lance dans l’histoire familiale en 2008, après un BTS Agricole à Périgueux.
L’oie et la noix : une complémentarité
L’idée de la famille Meynard est de conserver deux productions pour « ne pas avoir tous les œufs (d’oies) dans le même panier ! » plaisante Albin. Pour avoir une complémentarité avec l’oie, la noix est parfaite ! Ce sont deux produits phares du Périgord.
Les oies viennent se régaler de l’herbe sous les noyers et cela permet de ramasser plus facilement les noix. Elles assurent tout l’entretien, naturellement. En contrepartie, leurs fientes apportent un engrais naturel. Par ailleurs, le noyer fournit une ombre très dense durant toute la période estivale : les oies sont abritées et ne souffrent pas de la chaleur.
« Comme tous les animaux et les humains, quand il fait chaud, elles cherchent de l’ombre. Là, elles sont bien. C’est juste du bon sens ! »