« Patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions » et « Patrimoine maritime »
Par son ampleur, le thème européen autorise nombre d’approches. Exploration du patrimoine des transports (gares, aéroports, ports), du patrimoine mobilier (locomotives, avions, voitures, bateaux), de celui des connexions (antennes, paraboles, radars), mise en lumière de pratiques culturelles immatérielles comme la transhumance en sont quelques exemples. Les Journées européennes du patrimoine sont aussi l’opportunité de promouvoir les routes, sentiers et autres voies physiques historiquement empruntées pour des motifs spirituels ou à des fins commerciales. À ce titre, les 47 itinéraires culturels lancés par le Conseil de l’Europe (ICCE) en 1987 seront particulièrement valorisés.
Parmi eux, 31 sillonnent la France à l’image des chemins de Saint-Jacques de Compostelle, de la route des Vikings, de celle des impressionnismes ou du réseau des grandes villes thermales européennes.
Côté patrimoine maritime, les initiatives permettent d’aborder de multiples facettes : découverte d’installations portuaires, des phares balisant le littoral métropolitain et ultra-marin, de bateaux dont le mythique trois-mâts Belem, de musées maritimes mais aussi de symboles d’architecture balnéaire ou de l’univers de l’archéologie sous-marin. Alors que le domaine maritime français est le deuxième plus vaste au monde, ce thème permettra d’évoquer des pratiques sociales ou culturelles intimement associées aux questions maritimes : des techniques en matière de construction de navires ou d’aquaculture jusqu’aux diverses traditions des fêtes de la mer.
Au carrefour de ces deux thématiques, l’échange, la mobilité et la transmission seront au cœur de ces nouvelles Journées européennes du patrimoine, lesquelles constituent toujours, pour les professionnels du patrimoine, une passerelle unique afin de partager avec le public leurs savoirs et savoir-faire.