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Gabares Norbert

Balades entre Falaises et châteaux

Au cœur de la vallée de la Dordogne que l’UNESCO a classé « Réserve Mondiale de Biosphère », les Gabares Norbert vous feront découvrir de manière ludique la faune, la flore, et l’Histoire de cette rivière aux mille châteaux.

M'y rendre

Gabares Norbert et Château de Castelnaud

Là où la rivière raconte des histoires

La rivière Dordogne a toujours été le théâtre d’échanges économiques. Modeste gardienne de cet héritage de la batellerie Périgourdine, les Gabares Norbert vous invitent à glisser sur les eaux tranquilles de la Dordogne à bord d’une réplique de gabare du XVIIIe siècle dans ses formes. Imaginez-vous voguant comme jadis, quand ce cours d’eau était une artère vitale pour le commerce entre l’intérieur des terres et le port de Bordeaux.

Avec les Gabares Norbert vous embarquerez pour une expérience sur les eaux miroitantes de la Dordogne qui vous berceront dans un voyage à travers le temps et la nature. À bord des gabares, échos d’une époque révolue, vous naviguerez entre falaises et châteaux séculaires qui se dressent tels des veilleurs de pierre sur les rives.

Passionnés par leur métier, les capitaines et guides vous conteront avec passion les légendes, les mythes et l’histoire du fleuve. À bord, chaque instant devient une fenêtre ouverte sur le passé et un morceau de votre Histoire.

Depuis 1986, les Gabares Norbert portent une attention toute particulière à la qualité de leurs prestations. Cette recherche de l’excellence leurs a permis d’être labellisé « Qualité Tourisme » par le Ministère du Tourisme.

3 circuits pour les meilleurs spots

C’est une aventure inoubliable sur la Dordogne que Les Gabares Norbert vous proposent de vivre sur trois circuits soigneusement conçus. Chacun offrant une perspective unique sur la splendeur naturelle et la richesse historique de la vallée.

Deux Circuits de 50 Minutes : Que vous soyez à la recherche d’une escapade romantique ou d’une aventure culturelle, ces circuits sont des joyaux de découverte. Chacun est un voyage à part entière, révélant des facettes différentes de la Vallée.

Un Circuit de 1h30 : Pour une expérience encore plus enrichissante, optez pour notre circuit prolongé de 1h30, disponible exclusivement en fin d’après-midi. Ce parcours combine les deux circuits de 50 minutes. Offrant ainsi une exploration plus complète de la Vallée. Lorsque le soleil commence à décliner, la lumière dorée sur la rivière crée une atmosphère magique, rendant ce moment encore plus spécial.

Toutes les balades sont enrichies de commentaires passionnants qui vous plongent au cœur de l’histoire et légendes de la vallée. Le point de départ des trois circuits est situé au bord de l’unique parking du village médiéval de La Roque Gageac.

Balades - Gabares Norbert à La Roque Gageac

L’âge d’or de la batellerie sur la Dordogne

Dès l’époque gallo-romaine, la rivière a été le pivot d’échanges économiques importants, ayant initié un commerce florissant centré sur l’huile et le vin. Au Moyen Âge, l’activité fluviale s’était intensifiée avec l’apparition de moulins et de pêcheries, tandis que le développement de la batellerie à Argentat sur la Dordogne au 18e siècle avait marqué un tournant majeur.

Les gabares, des embarcations à fond plat, étaient devenues le cœur battant du commerce fluvial. Elles transportaient une multitude de marchandises telles que le bois, essentiel pour la tonnellerie des régions viticoles de la basse Dordogne, des châtaignes, du charbon, extrait des mines d’Argentat, et bien d’autres produits. En dévalant la rivière, les gabares déchargeaient leurs précieuses cargaisons dans les ports de Bordeaux, Libourne, Castillon-la-Bataille et Bergerac. Une fois vidées, certaines de ces embarcations étaient démantelées pour récupérer leur bois, vendu ensuite comme combustible. Les autres, chargées de sucre, de café, de sel et d’autres provisions venant notamment des colonies, entamaient un périple à contre-courant, remontant la Dordogne grâce au halage.

Le halage, effectué par des bœufs et des haleurs humains, requérait un effort collectif considérable. En effet, il fallait une vingtaine de haleurs pour tirer une gabare sur une distance de 7 km. Ce nombre était parfois multiplié par cinq pour franchir les passages les plus difficiles, tels que les cingles de Montfort et Trémolat.

Le chemin de fer avait marqué un tournant décisif à la fin du 19e siècle, entraînant un déclin progressif du trafic fluvial jusqu’à sa disparition.