Des allures de Venise
Au départ de la base de Sainte-Claire, les kayakistes pagaient depuis l’ancien oppidum gaulois situé sur la colline d’Escornebœuf jusqu’à la guinguette Barnabé, haut lieu des années folles. En chemin, ils découvrent le passé gallo-romain de Périgueux à travers le musée Vésunna — du nom de la déesse protectrice de la cité—, traversent le Moyen Âge avec la tour Mataguerre, seul vestige des remparts du XIIIe siècle, qui comprenaient 28 tours et 12 portes.
« Périgueux a été unifiée en 1240. Mais entre les invasions Vikings au IXe siècle, les épidémies de peste, les famines, les guerres et les inondations… l’histoire de la ville n’a pas toujours été simple. Elle est magnifiquement racontée par Eugène Le Roy dans son roman Jacquou le croquant »,
témoigne encore Michel Cadet.
La balade se poursuit le long des Maisons des quais. Erigées au XVe siècle, bien avant la construction des quais par un ministre de Napoléon III, les élégantes bâtisses témoignent de l’âge d’or de la Renaissance. Elles avaient alors les pieds dans l’eau et donnaient à la capitale périgourdine des « allures de Venise », selon le mot de Catherine de Médicis de passage en 1542.
Enfin, les sportifs peuvent faire une halte méritée à la guinguette Barnabé, récemment restaurée à l’identique. Avant de revenir à la pagaie et aux flambeaux, pour découvrir cette fois, Périgueux by night.